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Biocarburants

Le Copa-Cogeca conteste la décision de l'UE de plafonner les incorporations à 5 %

Publié le jeudi 11 octobre 2012 - 17h24

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Dans une lettre envoyée le 11 octobre 2012 à la Commission européenne, le Copa-Cogeca exprime son opposition aux projets visant à tenir compte des facteurs de changement d'affectation indirect des sols (iLUC)) et de limiter à 5 % l'utilisation de biocarburants produits à partir de cultures agricoles.

 

Le Copa-Cogeca a mis en garde contre ce revirement qu'il juge irresponsable et qui menacerait l'approvisionnement en aliments du bétail, l'emploi et la croissance verte dans les zones rurales de l'UE.

 

Selon le Copa-Cogeca, la limitation des incorporations de biocarburants produits à partir de cultures alimentaires met en péril l'amélioration de l'autosuffisance européenne en protéines destinées à l'alimentation animale.

 

En effet, seule une partie des cultures d'oléagineux, de céréales et de betteraves sucrières utilisées pour produire des biocarburants est réellement convertie en énergie. La majorité reste dans le secteur de l'alimentation animale, les coproduits à haute teneur en protéines issus de la production de biocarburants contribuant à la réduction de la forte dépendance de l'UE vis-à-vis des importations d'aliments pour animaux. Grâce à la production de biocarburants, la surface de colza de l'UE est passée depuis 2000 d'environ 2 millions d'hectares à 6 millions dans l'UE à 27.

 

Ce projet menace par ailleurs des emplois dans les zones rurales. L'industrie européenne des biocarburants a réalisé des investissements à hauteur de 14 milliards d'euros et fournit, selon les estimations, un emploi direct à quelque 100.000 citoyens européens.

 

F.V.


Les commentaires de nos abonnés (1)
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vendredi 12 octobre 2012 - 09h47

C'est sûr que si le prix du colza ou du tournesol baissent trop, ces cultures diminueront ou sortiront des assolement, comme cela a été le cas pour le pois. Dans ce cas, adieu les tourteaux et vive le soja OGM importé. Ceci dit, ils ont mis 5%, mais cela ne le gêne pas trop car ils sont arrivés péniblement à ce niveau. Enfin l'Etat n'a aucune raison de freiner les bénéfices de Total qui verse beaucoup de dividendes à ses actionnaires dont l'Etat fait partie pour une part importante; et en plus il touche une deuxième fois de l'argent grace à l'impot sur les bénéfices; alors vive le pétrole!!!
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