accueil  Accueil / Actualités / Brucellose : La justice refuse de suspendre l'abattage des bouquetins du Bargy

Brucellose

La justice refuse de suspendre l'abattage des bouquetins du Bargy

Publié le mercredi 21 octobre 2015 - 14h07

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Le tribunal administratif de Grenoble a refusé mercredi de suspendre l'arrêté préfectoral autorisant l'abattage des bouquetins du Bargy (Haute-Savoie), malades de la brucellose, comme le demandaient des associations de défense de l'environnement.

 

Le juge des référés a estimé qu'« aucun des moyens » invoqués par les associations n'était « propre à créer un doute sérieux quant à la légalité de la décision », dans une ordonnance rendue mercredi 21 octobre. Plusieurs associations de défense de l'environnement (Frapna, LPO, One Voice et ASPAS) avaient saisi le tribunal d'un recours en référé, demandant la suspension de l'arrêté du 16 septembre du préfet de la Haute-Savoie.

 

Cet arrêté autorise l'abattage de 200 à 300 bouquetins, c'est-à-dire la totalité des animaux du massif, à l'exception d'un noyau sain de 75 individus, préalablement identifiés. Environ 70 animaux ont déjà été abattus dans le cadre de cet arrêté, les 8 et 9 octobre. Environ 40% des bouquetins du Bargy sont atteints par la brucellose, une maladie potentiellement transmissible aux bovins, avec d'importantes conséquences économiques.

 

« Il faut un compromis acceptable pour tous » (Nicolas Hulot)

 

« Légal ne veut pas dire opportun. Les tirs ne doivent pas reprendre », a réagi la Fondation Nicolas Hulot dans un communiqué publié mercredi. « Nicolas Hulot demande à Ségolène Royal qu'elle prenne d'urgence une initiative de médiation pour remettre tout le monde autour de la table, retrouver le sens du dialogue et élaborer des solutions de compromis acceptables pour tous », ajoute le communiqué. La Fondation estime notamment que « les alternatives à l'abattage massif (...) n'ont pas encore été sérieusement étudiées ».

 

En avril 2012, un cheptel laitier de la commune du Grand Bornand avait dû être euthanasié et deux autres placés en soixantaine. Deux enfants étaient tombés malades et des reblochons vendus dans toute la France avaient été détruits.


Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK