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Interprofessions agricoles

Un type d'organisation répandue à travers le monde (ministère de l'Agriculture)

Publié le mardi 20 septembre 2011 - 17h55

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Les organisations interprofessionnelles qui exercent en France leur rôle de gestion des filières, notamment dans le secteur agroalimentaire, ne sont pas une particularité hexagonale, comme on peut le croire à tort, pointe une analyse du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l'Agriculture publié mardi.

 

Cette forme d'organisation est même répandue à travers le monde, « que ce soit dans les pays développés ou en développement », où ce type de gouvernance s'est installé « à des fins similaires », affirme la note du ministère.

 

Cette étude analyse de manière critique les rôles et fonctionnements des organisations interprofessionnelles, de leurs interactions, entre elles et avec l’État.

 

Ainsi, à la manière des organisations professionnelles françaises, les commodity councils américains assurent une représentation des secteurs agricoles auprès des décideurs politiques. La note présente le cas de l’Association américaine de la pomme, laquelle dispose par exemple d’un bureau des affaires législatives et gouvernementales et « sert, grâce à ses relations, les intérêts de la filière américaine de la pomme ».

 

Au Vietnam, une association a pour mission principale de développer la reconnaissance de l’origine de ses fruits sur les marchés internationaux, dans un objectif de promotion collective des produits.

 

Au Ghana, l’interprofession du riz, le GRIB, parvient à jouer un rôle même limité dans la gestion des marchés.

 

L'étude précise que « la régulation des marchés et des relations contractuelles a été un facteur central d’incitation à la création d’interprofessions en France ».

 

Le ministère souligne que « dans les pays où existent des quasi-monopoles coopératifs, comme pour le lait aux Pays-Bas, au Danemark ou encore en Nouvelle-Zélande, la coordination entre acteurs sur les volumes et les prix, déterminante pour le partage de la quasi-rente, n’est plus nécessaire car elle s’effectue au sein même de la coopérative qui incarne une intégration verticale complète de la filière par l’amont ».

 

 

Pour en savoir plus, téléchargez l'étude :

 

B.V.


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