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Volailles

Doux répercute la baisse des restitutions européennes sur les éleveurs

Publié le lundi 28 janvier 2013 - 18h47

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Le groupe Doux va payer moins cher les volailles aux éleveurs, après la décision de Bruxelles de diviser par deux les subventions octroyées à la France pour l'exportation de poulets, a-t-on appris lundi auprès de la FDSEA des Côtes-d'Armor.

 

« On a reçu un courrier à la fin de la semaine dernière pour nous annoncer cette baisse à partir des abattages du 4 février 2013 », a assuré à l'AFP Pierre-Yves Lozahic, président de la section avicole de la FDSEA des Côtes-d'Armor et éleveur pour le groupe Doux.

 

Le groupe volailler, en redressement judiciaire depuis juin 2012, a confirmé l'information à demi-mots. « Le groupe Doux, à l'instar de toute la filière de la volaille, doit affronter en l'espace de quelques mois une deuxième baisse majeure des restitutions qui existaient pourtant depuis un demi-siècle », a déclaré un porte-parole du groupe volailler interrogé par l'AFP. « Le groupe avait pris sur lui de supporter la première baisse dans son intégralité, la deuxième baisse aura des répercussions sur tous les acteurs de la filière », a-t-il ajouté.

 

« Aujourd'hui, c'est la rémunération de l'éleveur qui part », a regretté M. Lozahic. « Il est hors de question d'accepter ça, surtout après tout ce qu'on a vécu », a assuré le représentant de la FDSEA des Côtes-d'Armor, en précisant que la baisse annoncée des contrats était de 40 euros la tonne. Quelque 240 éleveurs sont sous contrat, directement ou indirectement, avec le groupe Doux.

 

Le volailler Tilly-Sabco est également touché de plein fouet par la récente décision de Bruxelles. Ce dernier, qui fait travailler entre 100 et 110 éleveurs de volailles, pourrait également réduire ses contrats, selon le président du pôle avicole de la chambre d'agriculture de la Bretagne, Didier Goubil, qui évoque une baisse de 50 euros la tonne. Le groupe n'était pas joignable dans l'immédiat pour une réaction.

 

« Je ne vois pas comment les éleveurs pourraient accepter ça, sachant qu'ils vont travailler pour perdre de l'argent et ça les éleveurs ne l'accepteront pas », a indiqué M. Goubil.

 


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