Publié le vendredi 14 mars 2008 - 19h05
En cette fin de campagne laitière, les éleveurs font le tri dans leurs troupeaux et éliminent les vaches en fin de production. Ces animaux viennent gonfler les apports sur les marchés et offrent la possibilité aux acheteurs de peser sur les prix. La dégradation des cours se poursuit et devrait encore durer une quinzaine de jours au terme desquels l’offre devrait se raréfier alors que la demande sera toujours présente.
Pour le moment, la baisse de 4 à 7 centimes par kilo est perceptible sur pratiquement toutes les places. Les prim'holsteins P+/O- se négocient autour de 2,67 €/kg net, les normandes et montbéliardes O entre 2,74 €/kg et 2,82 €/kg. Tous les animaux de race frisonne (bœufs, génisses, taureaux et jeunes bovins) qui partent vers les circuits industriels se vendent à des tarifs qui s’alignent sur ceux des vaches de même conformation en tenant compte de l’état de finition.
Dans les réformes allaitantes de choix secondaire, l’offre est encore assez modeste alors que la demande est plus soutenue. Certains ménages n’achèteront pas de la viande haut de gamme pour Pâques mais se dirigeront vers cette marchandise qui sera proposée dans les rayons coupe des GMS. Ainsi, les cours se sont bien tenus sur les marchés avec quelques augmentations comme à Parthenay avec des vaches charolaises R= à 3,28 €/ kg net.
Dans le haut de gamme, le déroulement depuis une quinzaine de jours des concours de haute valeur bouchère a permis de couvrir une grande majorité des boucheries traditionnelles et des rayons coupes de certaines grandes surfaces. C’est pourquoi, le commerce est un peu moins soutenus mais la modestie de l’offre permet la stabilité des prix dans les bonnes femelles blondes d’Aquitaine, parthenaises et limousines.
Le Carême Orthoxe, très suivi en Grèce et Italie, entraîne des difficultés d’écoulement dans les jeunes bovins blonds d’Aquitaine. Les tarifs sont orientés à la baisse, avec une production certes mesurée, mais qui ne peut pas se stocker très longtemps sans que les animaux dépassent les 12 mois ou que la limite de poids soit dépassée pour ce marché. Les blonds d’Aquitaine U de Cholet oscillent entre 3,38 à 3,85 €/ kg net. Les transactions sont également plus calmes dans les jeunes bovins de coupe même si une certaine adéquation entre l’offre et la demande permet le maintien des prix. Dans les laitiers, la baisse se poursuit.
Le commerce est perturbé par des disponibilités supérieures aux besoins.
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