Nouvelle tension en prim’holsteins

Après une semaine de répit, les intégrateurs font de nouveau pression sur les cours. Les prix des prim’holsteins reculent de 10 €. Les difficultés d’écoulement des veaux de boucherie et la progression des coûts alimentaires expliquent cette tendance, même si les tarifs de la poudre de lait semblent se stabiliser.

En Europe, la concurrence est forte. Les disponibilités sont importantes, notamment en Allemagne et aux Pays-Bas. Dans ces pays, les prix sont de 20 à 30 € inférieurs aux cours français.

A Lezay, mardi, les bons veaux prim’holsteins se sont négociés entre 150 et 170 €. 

Les marchés de Normandie marquent également le pas en valorisant les bons normands de 200 à 220 €. Quant aux montbéliards bien conformés, leurs tarifs sont stables, entre 230 et 260 € à Bourg-en-Bresse.

Pour les bons veaux de races pures allaitants, les besoins sont réduits et très ciblés. Les prix des très bons veaux croisés se maintiennent à Lezay, Saint-Etienne et Bourg-en-Bresse. En revanche, les transactions sont difficiles pour les charolais, et les limousins difficiles à abreuver en atelier d’engraissement, ainsi que pour les animaux légers ou de conformation ordinaire.