accueil  Accueil / Elevage / Actualités / Porc : le blocage des industriels de la charcuterie empêche toute renégociation avec la distribution
Actualités

Porc

Le blocage des industriels de la charcuterie empêche toute renégociation avec la distribution

Publié le mercredi 06 juillet 2011 - 19h01

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Alors que le secteur de la volaille vient d'obtenir des répercussions des hausses des matières premières à l'aval, la Fédération nationale porcine (FNP) dénonce la position de blocage des industriels de la charcuterie. Ces derniers refusent toujours de signer l'accord du 3 mai qui prévoit une renégociation des prix entre industriels et distributeurs lorsque le prix de l'aliment flambe.

 

« Nous sommes la production qui a le plus besoin de cette répercussion. La position des industriels de la charcuterie est incompréhensible, a insisté mercredi 6 juillet Jean-Michel Serres, le président de la FNP. Ça donne le beau rôle à la grande distribution. Et avec 75 % de notre production transformée c'est un vrai piège. »

 

D'autant que face au contexte difficile, il n'y a pas de temps à perdre. Depuis le début de mai, le prix du porc a perdu 17 centimes d'euro par kilogramme. Une baisse inhabituelle en cette période mais qui s'explique par la remise sur le marché d'une partie des produits stockés lors de la crise de la dioxine au début de l'année.

 

« Nous avons tous les ingrédients pour nous mettre autour de la table avec la flambée des coûts de production et la sortie du rapport de l'Observatoire des prix et des marges », précise Jean-Michel Serres.

 

Si ce dossier est bloqué, en revanche la FNP compte bien avancer sur celui des contrats entre filières végétale et animale pour limiter la hausse des coûts des matières premières.

 

« Depuis quatre ans, nous nous sommes pris une deuxième volée sur le prix des matières premières et c'est le monde de l'élevage qui paie à 100 % », observe Paul Auffray, secrétaire général de la FNP.

 

« Trouver le moyen de lisser un prix sur une campagne est une excellente idée, estime Jean-Michel Serres. Quand je regarde ce qui s'est passé sur la dernière campagne avec un prix du blé à 170 €/t, nous aurions eu tout intérêt à contractualiser. Nous paierions notre aliment moins cher aujourd'hui. »

 

Seule limite : le syndicat regrette l'absence des industries agroalimentaires qui fournissent les coproduits, notamment l'amidonnerie. « Il y a eu des pratiques anormales, souligne-t-il. Certains ont payé plus cher les coproduits que le blé. »

 

Il reste aussi aux éleveurs à acquérir la culture du contrat.

 

C.H.

Mots-clés : ,

Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :



SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK