Article 10
Au cours des dix dernières années, le nombre de sangliers prélevés a été multiplié par six. Le tableau national dépasse actuellement 400.000 têtes (1). Cette progression spectaculaire s’accompagne d’une hausse des dégâts commis par la bête noire dans les cultures, dans les prairies et dans les vignes. A lui seul, le sanglier "truste" 80% des dégâts de grand gibier dont l’indemnisation représente une enveloppe annuelle de plus de 25 millions d’euros. En y ajoutant les frais d’estimation et les coûts de la prévention, la facture à la charge exclusive des chasseurs s’élève à 40 millions d’euros. Cette surpopulation suscite l’exaspération chez les exploitants sinistrés et empoisonne les relations entre chasseurs et agriculteurs.
Conscient des enjeux financiers et sociaux, le monde de la chasse s’organise pour mettre en place des dispositifs destinés à réduire les populations dans les massifs qui posent problème et à protéger les cultures.
(1) La gestion du sanglier: des pistes et des outils pour réduire les populations. Brochure de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage.
Quand chasseurs et agriculteurs agissent ensemble Dans la Meuse. Pour réduire les dégâts coûteux et préjudiciables, un partenariat a vu le jours. En compagnie d’une demi-douzaine de chasseurs, Claude Chrétien s’applique à terminer de poser la clôture électrifiée autour...
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