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Centre-Val de Loire

Les fermes « petites et diversifiées » exclues de l’aide régionale

Publié le vendredi 30 octobre 2015 - 18h11

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Le 29 octobre, place de préfecture à Tours, trois paysans de Confédération paysanne du Centre ont dénoncé l'aide exceptionnelle du conseil régional pour le soutien à l'élevage.
Début octobre, la région Centre-Val de Loire avait annoncé une aide de 2 M€ (1 000 € pour les éleveurs porcins, 700 € pour les éleveurs bovins et 500 € pour les éleveurs ovins et caprins).

 

Le problème, pour la Confédération paysanne, ce sont les seuils d'éligibilité : le plancher minimum en surface fourragère et en unité de gros bétail (UGB), ainsi que le non cumul entre les différents bétails, excluent « les fermes petites et diversifiées ». « Nous ne pouvons accepter que les aides publiques continuent à soutenir injustement les exploitations les plus industrialisées. C'est discriminant pour l'emploi paysan et de la vie de nos territoires », a souligné, Temanuata Girard, éleveuse à Luynes (Indre-et-Loire) qui comptabilise 40 UGB avec tous ses animaux (15 vaches, 50 chèvres et 30 brebis).

 

Selon la Confédération paysanne, un grand nombre d'éleveurs est exclu, environ 30 % des exploitations. En vaches allaitantes par exemple, le seuil de l'aide est fixé à 40 UGB (36 vaches) et à 20 ha de fourrage. En 2010, Agreste recensait 1 750 exploitations de moins de 30 vaches sur 4 244, soit 40 % des exploitations.

 

Le syndicat appelle tous les éleveurs exclus à faire quand même une demande d'aide au conseil régional et demande au conseil régional de les étudier.

 

Aude Richard

Les commentaires de nos abonnés (3)
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et pourquoi pas ! !

mardi 03 novembre 2015 - 11h58

pourquoi une exploitation avec ses 40 UGB ne serait pas viable, si ces gens transforment le lait de leurs chèvres et font de la vente directe avec les ovins et les bovins , ils peuvent s'en sortir , peut être même mieux que de grosses exploitations , en plus cela permet bien souvent de maintenir des emplois plus nombreux qu'avec des structures beaucoup plus importantes, il ne faut pas voir que les surfaces pour sortir un revenu décent , ce qui dérange , c'est surtout que ceux qui s'en sortent correctement sur ces petites structures ne sont pas dépendants des BANQUES et ne sont pas à réclamer des aides et subventions à tout bout de champs comme beaucoup de ceux qui ont BOUFFE leurs voisins et qui n'en ont jamais assez et sont souvent ENFOUIS dans les DETTES (les braves gens n'aiment pas que l'on fasse d'autre choses qu'eux !! )
commentaires agriculteurs

valdeseine
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impératif économique

lundi 02 novembre 2015 - 16h45

Un élevage avec 40 UGB tel qu'il est décrit est il viable? Je ne suis pas certain que l'on rende service à ces producteurs en leur faisant croire qu'on puisse vivre décemment avec de telle structure. Vouloir s'affranchir des impératifs économiques est le meilleur moyen de se prendre le mur.

Une belle région appelée à changer de visage

lundi 02 novembre 2015 - 10h15

La beauté du paysage est entretenu par la petite exploitation et par la diversité de l'élevage. Si le prix rémunérateur n'est pas bon pour les gros il n'est pas bon pour les petits. Ces exploitations risquent de disparaitre par découragement plus facilement que les autres, car sans dette il est plus simple de cesser d'exploiter. Il est absurde de ne pas les protéger, au contraire plus que les grosses exploitations car plus fragiles et plus vulnérables. Elles sont la richesse de nos campagnes, mais plus hélas pour bien longtemps à cause de la politique de nos dirigeants....
commentaires agriculteurs

Nicolas
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