Publié le mercredi 11 février 2015 - 16h00
L'élevage allaitant a beaucoup d'atouts du point de vue environnemental, notamment par sa capacité à valoriser l'herbe, a fait valoir le WWF France lors d'une table ronde organisée le 11 février 2015 par la commission du développement durable de l'Assemblée nationale.
Toutefois, une bonne partie de la viande, y compris bovine, provient d'élevages « plus intensifs ». C'est le cas de la viande bovine issue d'élevages laitiers, responsables d'importations massives de soja des Amériques, a souligné Arnaud Gauffier, chargé de l'agriculture au sein de l'ONG. Il a également émis des « doutes » sur l'intérêt environnemental des élevages hors-sol de porcs et volailles.
Renforcer « le lien au sol »
L'ONG appelle donc à une évolution des modes de consommation : « consommer moins de viande » mais surtout « consommer mieux » – c'est-à-dire une viande produite à l'herbe. Pour France Nature Environnement, il est nécessaire de réduire le cheptel afin de réduire les impacts environnementaux de l'élevage. Cette réduction doit se faire « par le lien au sol », estime Jean-Claude Bévillard, responsable de l'agriculture au sein du bureau national. En n'élevant que les animaux que l'on peut produire à l'herbe, « la régulation du cheptel se fera d'elle-même ».
Depuis 2013, plusieurs ONG environnementales (WWF-France, FNE, Green Cross France et Territoires) travaillent avec Interbev sur l'évaluation des impacts environnementaux de l'élevage afin de pouvoir, dans un second temps, travailler à la réduction des impacts. Ce travail de concertation ne porte pour l'instant que sur l'élevage bovin allaitant, celui sur lequel ONG et professionnels agricoles ont le moins de divergences de vues...
B.L.
mercredi 11 février 2015 - 21h52
jmb67
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jeudi 12 février 2015 - 10h30
1 vache = 1 hectare. On n'a pas assez de surface par rapport à la demande. Avec ça famine garantie ou record massif aux importations (qui ne seront pas du tout à l'herbe!!)! Et prix à la consommation astronomiques. Quand est-ce qu'on va arrêter de subventionner à coups de millions avec notre argent ces associations débiles, voire nuisibles.