Publié le mercredi 20 août 2014 - 16h07
La FAO (1) a appuyé la nécessité de renforcer les systèmes de surveillance des maladies animales lors de la réunion des ministres de la santé et de l'agriculture les 20 et 21 août en Indonésie.
Dans un contexte d'expansion du virus Ebola en Afrique de l'Ouest, qui aurait atteint les populations via la faune sauvage, la FAO a rappelé « l'importance de veiller à ce que les pays soient en mesure de surveiller les foyers de maladies animales et d'intervenir, le cas échéant ».
Juan Lubroth, vétérinaire en chef à la FAO, a également souligné que « la santé animale demeure un des maillons les plus faibles en termes de risques de maladies ». En effet, un rapport de l'organisme indique que « 70 % des nouvelles maladies humaines infectieuses décelées ces dernières décennies sont d'origine animale ».
Une incidence à long terme
La FAO indique également que les maladies animales, en plus de pouvoir se transmettre à l'homme, peuvent avoir des incidences sur les conditions de vies des populations touchées.
En effet, ces maladies peuvent « entraîner une réduction de la production vivrière et des disponibilités de nourriture, avec des répercussions sur la sécurité alimentaire à court terme, ainsi que sur les économies et les moyens d'existence ruraux, qui peuvent subsister pendant des années. »
« Une seule santé »
Pour lutter contre les situations d'urgence et l'apparition de nouvelles pathologies, la FAO préconise également de mettre « un nouvel accent sur l'investissement dans les infrastructures, les systèmes et les capacités au niveau national ».
Une démarche intitulée « Une seule santé » est préconisée par les grands acteurs mondiaux de la santé tels que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ou encore l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE).
Cette méthode vise à prendre en compte l'ensemble des facteurs pouvant influer sur la santé et à établir une concertation avec tous les professionnels concernés afin d'établir une démarche collaborative.
(1) Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture
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