Publié le mercredi 27 mars 2013 - 18h06
La Confédération paysanne a fait part, le mercredi 27 mars 2013 dans un communiqué de presse, de son désaccord avec le plan loup validé la semaine dernière. Selon elle, la déclaration du président du Groupe national loup évoquant une « vraie adhésion » des éleveurs au plan n'est pas réaliste.
« Cependant, nous continuerons d'être présents pour faire entendre la détresse des éleveurs et faire reconnaitre l'absolue nécessité d'une régulation forte des populations de loups », a déclaré le syndicat.
Il soutient également que le prélèvement doit rester du ressort des agents publics et demande à l'Etat de se donner les moyens de l'assurer lui-même. L'utilisation des armes à canons rayés ne représente, pour les éleveurs, qu'un moyen de défense. « Ce n'est pas leur métier, bien souvent ils ne le souhaitent pas, ni ne le réclament », rappelle la Confédération paysanne.
Le syndicat souhaite voir le loup disparaître des espèces strictement protégées. A ses yeux, « les pouvoirs publics garantissent une protection réglementaire à outrance de ce prédateur ». Il craint que la présence du loup condamne les élevages, ou oblige les éleveurs à enfermer les animaux dans des bâtiments d'ateliers hors sol. « Le rôle de l'Etat est d'abord de protéger l'élevage de plein air, nourri surtout à l'herbe, ainsi que ses éleveurs garants de l'entretien et de la conservation de la nature et qui s'efforcent de vivre dignement de leur travail », détaille la Confédération paysanne.
Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.
Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.
Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :
Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles
Découvrir nos Offres
le loup arrive t-il sur le larzac?
mercredi 27 mars 2013 - 22h25
il est temps de s'en préoccuper,mais je reste stupéfait de la prise en compte nouvelle de ce problème ;j'invite les éleveurs de ne pas se tromper de cible en pointant du doigt les céréaliers mais plutot de pointer les vrais problèmes de l'élevage.les prédateurs pour ce qui sont touchés;la commercialisation livrée au libéralisme d'une europe qui ne sait pas protéger son territoire ni ses agriculteurs.