Publié le jeudi 06 décembre 2012 - 17h42
La FNCuma, le BCMA, Entrepreneurs des Territoires, l'Irstea et les différents partenaires du RMT ont dévoilé leurs projets dans le cadre du RMT et les résultats concrets des premiers travaux.
Les Réseaux mixtes technologiques (RMT) ont pour objet de réunir les organismes formateurs, la recherche et le développement autour de questions transversales. Dans le domaine du machinisme agricole, un RMT a été formé sur le thème de l'utilisation de l'énergie fossile ou renouvelable dans les tracteurs et automoteurs. Les travaux des différents partenaires s'articulent autour de quatre axes : la connaissance des pratiques, la formation, la structuration des partenariats et la prospective.
Les travaux sur la connaissance des pratiques sont menés en parallèle par les Cuma, les conseillers en machinisme, l'association Aile, l'Irstea et l'ITB. Les premiers résultats concrets, nés de l'étude des courbes des moteurs des tracteurs passés au banc d'essai par les conseillers et par les performances OCDE des tracteurs neufs, ont conduit à l'élaboration d'une étiquette énergétique pour les tracteurs, sur le même principe que celle qui est proposée sur les appareils électroménagers. Pour chaque tracteur d'occasion passé au banc d'essai, une étiquette énergétique sera apposée sur le compte-rendu de diagnostic. Pour les chantiers de récolte de betteraves, les premières évaluations commencent avec, pour objectif, la création d'indicateurs de performances des machines de récolte.
La formation est l'autre gros volet du RMT, avec deux actions : auprès des utilisateurs de machines et auprès des futurs ingénieurs et techniciens. Pour les premiers, le centre de formation de Nozay (Loire-Atlantique) a mis en place un cursus pour les salariés des ETA afin de leur donner des clés pour réduire leur consommation de carburant et optimiser l'utilisation des automoteurs. Pour le volet bac +2 à bac +5, des modules d'une semaine autour de la thématique énergétique vont être testés dès cette année. Mais, comme le rappellent les enseignants d'AgroSup Dijon, l'enjeu est plus d'attirer les élèves dans la filière de l'agroéquipement que de modifier le contenu de la formation. Une réflexion sur l'attractivité des formations en machinisme agricole est en cours.
Pour les acteurs de la partie portant sur le partenariat, il s'agit de mener des projets communs entre utilisateurs et industriels. Un partenariat est ainsi noué entre Total et une Cuma de la Côte-d'Or qui teste différentes huiles économes sur son tracteur.
La partie relative à la prospective, menée en partie par l'Irstea et l'Apca, se concentre sur l'élaboration de différents scénarios sur les agroéquipements et l'énergie à l'horizon de 2030.
C.L.G.
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