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« Une marée verte, comment ça arrive, et comment on peut faire pour la réduire ? », interroge Alain Ménesguen, directeur de recherche à l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer), le 30 novembre 2011 à l'Académie d'agriculture, lors d'une séance sur les algues vertes.
En Bretagne, « ce sont les apports d'origine agricole qui comptent aujourd'hui », assure-t-il, avant de préciser que « la réponse d'une marée verte à des apports azotés n'est pas linéaire ». Au début, oui, mais après « elle sature », précise le spécialiste. « Ce qui veut dire que dans une phase de diminution des apports d'azote, pendant un bout de temps on ne va rien voir », prévient A. Ménesguen. Mais « ce n'est pas une raison pour dire que l'azote n'est pas responsable des marées vertes », indique-t-il. Selon lui, pour des effets avérés, il faut atteindre l'apport plafond de 10 mg/l d'azote, voire moins.
Réalisation : Marine Gramat.
Pour approfondir, lire l'article « Algues vertes : débat contradictoire à l'Académie d'agriculture », contenant d'autres interventions de spécialistes en vidéo, des documents à télécharger, et la version audio intégrale du colloque en streaming.
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