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Sébastien Abis, administrateur du Centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM), nous explique pourquoi, selon lui, le niveau des importations de céréales, le maïs et le blé entre autres, des pays du Maghreb ne risque pas de baisser dans les prochaines années.
En Afrique du Nord, cinq pays cumulent 2 % de la population mondiale, lesquels absorbent 6 % de la consommation mondiale de blé. Ces pays, à la tête desquels on retrouve l'Algérie et l'Egypte, absorbent en moyenne chaque année entre un sixième et un cinquième des achats mondiaux en blé.
« Le scénario va se maintenir, entre autres, à cause du réchauffement climatique et des baisses de rendements » qui vont en découler, assure l'analyste.
« Ce schéma d'importation reste fragile dans un climat international de grande volatilité », prévient-il. Il évoque un système de « coopération méditerranéenne » dans l'optique d'une solution d'approvisionnement plus durable.
Alexis Dufumier et Marine Gramat
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