Pac 2014

« Il faut que nous fassions des propositions précises en matière de risques. Les paysans sont soumis à trois risques : sanitaire, climatique et économique. (…) Le plus compliqué c'est le risque économique », a souligné Hervé Gaymard, ancien ministre de l'Agriculture (2002 à 2004), président du conseil d'administration de l'Office national des forêts.

Il est intervenu le 10 janvier 2011 dans le cadre d'un débat organisé par l'Afja (Association française des journalistes agricoles) sur l'avenir de la Pac, auquel participait également l'ancien ministre de l'Agriculture, Henri Nallet.

Il s'agit de « soutenir des agriculteurs lorsqu'ils en ont besoin et de moins les soutenir quand il n'en ont pas besoin et que les cours sont remontés. C'est là où nous devons faire des propositions extrêmement précises » dans le cadre du premier pilier de la Pac, affirme Hervé Gaymard.

C'est cette idée d'aides flexibles « qu'il faut creuser », selon l'ancien ministre. « Il y a aux Etats-Unis, au Canada, ailleurs dans le monde, des systèmes qui ne sont pas condamnés par l'OMC et qui fonctionnent. Il n'y a aucune raison qu'on ne puisse  pas s'en inspirer » .

Arielle Delest et Marine Gramat