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« Dans le contexte actuel, l'instabité des prix pourrait demeurer une constante des marchés agricoles », a prédit Jacques Diouf, directeur général de la FAO (Organisation pour l'alimentation et l'agriculture des Nations unies), le 17 juin 2011 au siège de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).
Pour réduire la volatilité et en limiter ses « incidences négatives », il faut « mettre en place des politiques cohérentes », a martelé J. Diouf.
La principale solution passerait par une « stimulation des investissements dans l’agriculture », notamment pour les plus petits producteurs des pays les plus pauvres, et par le « développement rural dans les pays en développement » touchés par la famine, et qui connaitront des taux démographiques affolant au cours des prochaines décennies.
La transparence des marchés mondiaux doit être améliorée, a aussi insisté le directeur général de la FAO, qui présentait avec l'OCDE un rapport faisant état de prévisions de prix toujours élevés dans la décennie à venir (2011-2020).
Marine Gramat
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