Dans une nouvelle étude publiée en anglais, « Crop farming 2030 », le Boston Consulting Group (BCG) explore les tendances clés qui devraient remodeler l'agriculture mondiale au cours des quinze à vingt prochaines années.
Pour satisfaire l'accroissement prévu de la population humaine au cours des prochaines décennies, la production agricole devra progresser d'environ 1 % par an, estime le BCG à partir des données de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture).
Cette hausse de la production sera tirée principalement par une augmentation des rendements de 10 à 14 %, l'accroissement des surfaces de terres arables restant faible en comparaison. Les superficies céréalières progresseraient néanmoins de 2 à 4 % à l'échelle mondiale, principalement en Europe orientale.
L'Amérique fournisseur de l'Asie
L'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud devraient accroître leurs exportations nettes de la plupart des matières premières, tandis que l'Asie (notamment la Chine) enregistrerait une augmentation correspondante de ses importations nettes.
Dans les pays d'Europe occidentale, la stagnation de la production entretiendra une balance commerciale négative nette des produits agricoles.
En Europe de l'Est, un excédent net des exportations de céréales et d'oléagineux est prévu, sous réserve d'une stabilité politique en Ukraine, le principal contributeur à l'excédent.
L'âge d'or de l'agriculture de précision
Au final, les perspectives offertes à l'agriculture mondiale apparaissent prometteuses, mais elles n'empêcheront pas des difficultés temporaires, à l'image de la crise actuelle des prix du maïs et du soja.
Ces tendances vont accroître la demande pour les équipements innovants, les intrants et les services numériques nécessaires pour améliorer la productivité agricole, en particulier les rendements. C'est ainsi que 60 % des agriculteurs interviewés par le BCG pensent que l'agriculture de précision sera largement adoptée en 2030.
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mercredi 13 mai 2015 - 09h19
Améliorer les rendements: si c'est pour faire baisser les prix encore plus , non merci. Quand aux investissement, moi je veux bien, mais en ce moment on n'a meme plus de quoi s'acheter un rateau! La baisse des prix, additionnée à la baisse des aides, aux coûts environnementaux et , cerise sur la gateau, le matraquage fiscal dû à la moyenne triennale nous ont lessivés.