Plusieurs full-liners (Claas, John Deere, Fendt, Case IH...) se sont lancés dans le développement d'offres de télématique et proposent de l'installer chez les clients qui ont un parc de matériels suffisamment important pour justifier un tel investissement. C'est ce que l'on peut observer à Agritechnica, le salon du machinisme qui se tient du 13 au 19 novembre à Hanovre en Allemagne.
Concrètement, la télématique permet au chef d'exploitation ou au dirigeant d'ETA de suivre à distance les performances, la position et les éventuelles pannes, de chaque machine de son parc.
Le kit « télématique » consiste en un boîtier de communication placé sur chaque automoteur. Il faut bien entendu que l'engin soit doté d'une antenne GPS pour pouvoir le localiser.
Certains systèmes avertissent le chef d'exploitation lorsque plusieurs machines ont des écarts de performance afin qu'il prévienne le chauffeur des ajustements à effectuer. Il est aussi possible de programmer des barrières électroniques qui informent le responsable lorsqu'une machine sort d'un périmètre autorisé.
Enfin, en cas de panne ou de casse mécanique, le concessionnaire est alerté et peut commander la pièce. Une solution qui plaira aux revendeurs mais risque de braquer les adeptes de la pièce adaptable.
Pour les agriculteurs français, l'intérêt du dispositif est limité car les tailles de parcs de matériels ne permettent pas de rentabiliser la télématique. Quelques applications peuvent néanmoins intéresser les entrepreneurs comme la localisation de la parcelle sur le GPS et le guidage de type automobile jusqu'à celle-ci.
Cette fonction évite au chauffeur qui ne connaît pas le parcellaire d'aller travailler dans un autre champ que celui du client.
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