accueil  Accueil / Actualités / Agroécologie : « Revenir à la définition fondamentale » (Collectif pour l'agroécologie paysanne)

Agroécologie

« Revenir à la définition fondamentale » (Collectif pour l'agroécologie paysanne)

Publié le jeudi 03 avril 2014 - 17h30

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Au lendemain de la conférence « Produire autrement » organisée par le ministère de l'Agriculture, le Collectif pour une agroécologie paysanne a livré sa propre vision de l'agroécologie lors d'une conférence organisée le 3 avril 2014 à Paris.

 

Alors que la loi d'avenir agricole est encore en discussion pour quelques mois, il reste des batailles à gagner, a affirmé la députée de la Dordogne Brigitte Allain (EELV), en ouverture de la conférence. Elle a notamment souhaité « aller plus loin sur le foncier et sur l'agroécologie ».

 

Le Collectif pour une agroécologie paysanne, qui regroupe une quinzaine d'organisations, dont la Confédération paysanne et Via campesina, s'est constitué en 2013 en réaction au projet agroécologique du gouvernement. Objectif : proposer une définition de l'agroécologie qui « ne se résume pas à un verdissement des techniques agricoles industrielles et inégalitaires », mais qui porte un « vrai projet de société, en remettant le paysan au centre du modèle ».

 

Le projet agroécologique du ministère comporte certainement des points positifs, notamment à travers les GIEE (à condition que les moyens alloués permettent leur efficacité), a reconnu Josian Palach, de la Confédération paysanne, mais « la dimension sociale en est absente ». En ce sens, la loi d'avenir en cours de discussion ne sera cohérente avec l'idée d'agroécologie que si elle va plus loin sur l'accès au foncier, en ne permettant pas que « de grosses structures s'accaparent des terres au détriment des candidats à l'installation », a-t-il plaidé.

 

Le Collectif pour l'agroécologie paysanne regrette que les pratiques agroécologiques mises en œuvre par des paysans de France et d'ailleurs depuis de longues années ne soient pas mises en valeur. Pire, ceux qui se voient comme des pionniers de l'agroécologie se sentent aujourd'hui « désappropriés » de cette définition, a regretté Richard Marietta, vice-président de Nature et Progrès.

 

Bérengère Lafeuille


Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK