En France, l'année 2014 a été marquée par une chute marquée des investissements en matériels agricoles. Au regard de l'activité relevée depuis le début de l'année, les professionnels de l'agroéquipement pensent que leurs ventes vont encore se tasser en 2015.
Premier marché européen, l'Hexagone a pesé 6,2 milliards d'euros en 2012. 2013 constitue une année historique avec un pic à 6,6 milliards. Renversement de tendance en 2014, avec une chute brutale de 14 %, qui a ramené le marché à 5,6 milliards. Enfin, pour 2015, Axema (Union des professionnels de l'agroéquipement) place le curseur à 5 milliards, soit une nouvelle baisse de 10 %.
Dans ses commentaires, l'organisation professionnelle parle d'un phénomène cyclique, en rappelant la croissance conséquente des ventes de 2011 à 2013. Phénomène accentué par la dégradation du revenu des agriculteurs et aux incertitudes liées à la nouvelle Pac.
La baisse ne concerne pas toutes les familles de produits
Axema précise par ailleurs que la baisse ne concerne pas toutes les familles de produits. Les matériels vitivinicoles se distinguent avec une croissance de 28,2 % des ventes de machines à vendanger et de 5,7 % des tracteurs pour vignes et vergers.
Dans l'Union européenne, la France connaît le recul le plus marqué, mais la tendance globale est aussi au reflux. Selon une enquête menée dans les différents États, les ventes en 2015 devraient se tasser entre 5 et 11 %.
La profession reste malgré tout optimiste sur le long terme. En France, le secteur des agroéquipements a offert 5.000 emplois en 2014 et, selon une enquête, 56 % des industriels prévoient de recruter en 2015.
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vendredi 10 avril 2015 - 10h10
Baisse des prix, baisse des aides, résiliation des MAET, matraquage fiscal... Le chiffre d'affaire est anéanti; on est complètement à sec (même dans le rouge); alors quand on en est à vider ses reserves personnelle pour vivre, il n'est pas question d'augmenter sa charge d'emprunt en investissant. Un prêt doit être remboursé !(nous , on ne peut pas faire comme l'Etat qui génère sans cesse des déficits jamais remboursés) et actuellement ce n'est pas possible. L'investissement: on aimereait bien, mais tout ce qui est parti dans la poche du fisc ne sera pas consacré à celui-ci.