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Avril sec et chaud

Les cultures commencent à souffrir

Publié le jeudi 03 mai 2007 - 16h16

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©WATIER VISUEL
©WATIER VISUEL

Certaines régions du nord et de l’est de la France n’ont pas reçu une seule goutte d’eau durant tout le mois d’avril, et il faudra sans doute encore patienter jusqu’à la semaine prochaine pour espérer quelques ondées.

De mémoire de météorologue, avril 2007 a été le plus chaud jamais enregistré avec +4,3°C en moyenne et jusqu’à +6 ou 7°C dans le Nord et le Nord-Est.

Certaines cultures se complaisent dans cette situation.

Le colza est particulièrement sain à condition qu’il soit bien enraciné dans des terres à réserve hydrique suffisante. L’oïdium est discret dans le Nord mais très présent dans le Sud-Ouest qui bénéficie de pluies plus régulières. Le stade de déclenchement des traitements contre le sclérotinia est souvent dépassé. Des impasses ont pu être réalisées, malgré un risque initial jugé fort.

Pour l’alternaria, au pire cantonné aux feuilles basses, ce sont les pluies de fin de cycle qui amplifieront le risque, pour le moment modéré. Dans les régions les plus sèches, les colonies de pucerons cendrés sont à surveiller de près.

Les derniers semis de betteraves et de maïs auraient bien besoin d’un coup de pouce pour compléter les levées, parfois très hétérogènes, en l'absence de précipitations ou d’irrigation. L’efficacité des désherbages laisse parfois à désirer.

La situation est aussi préoccupante pour les céréales qui n’ont pas eu la chance de recevoir des pluies orageuses ces derniers jours. Dans les sols les plus superficiels, les parcelles commencent sérieusement à décrocher avec des dégâts déjà jugés "irréversibles".

Beaucoup de blés sont en passe d’épier, avec une bonne quinzaine de jours d’avance. Quand ils sont équipés, les producteurs ont démarré très tôt l’irrigation des blés pour préserver le potentiel. L’absence de précipitations limite pour l’instant les traitements fongicides. Mais l’inoculum est présent et là où l’eau est annoncée, la situation peut vite redevenir explosive.

La vigilance est donc de mise sur septoriose mais aussi sur rouille brune avec des variétés sensibles. Dans ce dernier cas, il est conseillé d’associer une strobilurine à une triazole par exemple.

Le dernier apport d’azote, lorsqu’il a déjà été réalisé, n’est pas encore bien valorisé. Il faut en effet un cumul de pluie de 10 à 15 mm après l’application pour qu’il soit disponible pour la culture. Des pucerons sont déjà observés sur les étages foliaires supérieurs mais les populations restent encore faibles.

I.E. et J-M.N.


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