«La Commission européenne a adopté mercredi un rapport dans lequel elle présente une série de solutions possibles pour l’étiquetage relatif au bien-être animal», a-t-elle annoncé dans un communiqué. Elle veut engager «un débat politique approfondi avec les autres institutions» sur ce sujet.
«Si elles font l’objet d’une communication efficace, des normes plus strictes en matière de bien-être animal offrent la perspective d’une situation gagnant-gagnant qui profiterait tant aux consommateurs qu’aux producteurs», a déclaré la commissaire européenne chargée de la Santé, Androulla Vassiliou.
«Les consommateurs recherchant des produits respectueux du bien-être animal pourraient les identifier plus facilement. Les producteurs appliquant des normes plus strictes pourraient commercialiser leurs produits plus efficacement», a-t-elle précisé.
En mai 2007, le Conseil des ministres avait invité la Commission à lui soumettre un rapport sur l'étiquetage relatif au bien-être animal..
Le rapport inventorie les options qui sont considérées comme les plus réalistes aujourd’hui, mais n'en valide aucune. «L’harmonisation des exigences applicables aux allégations facultatives relatives au bien-être animal, par exemple, est une des solutions envisagées pour encourager la communication d’informations transparentes aux consommateurs. La création d’un label communautaire facultatif de bien-être animal, ouvert à tous ceux qui se conforment aux critères, en est une autre», précise la Commission.
«Les autres options stratégiques envisagées consistent à mentionner sur l’étiquette les normes de bien-être appliquées pour les animaux d’élevage destinés à la production alimentaire, le système d’élevage utilisé pour la production alimentaire et la conformité aux normes communautaires minimales ou leurs équivalents», ajoute-t-elle.
Le rapport présente aussi des solutions possibles pour l’établissement d’un réseau européen de centres de référence pour la protection et le bien-être des animaux.