Michel Barnier, ministre de l’Agriculture, a présidé mardi le premier Conseil de l'agriculture et de la pêche de la présidence française de l'Union européenne. A l'ordre du jour, le bilan de santé de la Pac.
Le débat s'est organisé autour de quatre sujets proposés par la France: la modulation, la gestion des marchés, les quotas laitiers et la conditionnalité des aides. L'objectif est de parvenir à un accord politique en novembre. Pour l'instant, les positions divergent.
Une majorité d'Etats membres a exprimé des craintes sur le taux de modulation proposé par la Commission et qui est jugé trop élevé. Une majorité estime qu'il convient de garder des mécanismes de régulation de l'offre efficaces et souhaite amender la proposition de la Commission visant à modifier les mécanismes de gestion des marchés en vigueur pour le secteur des céréales et du lait.
Le Conseil s'accorde sur la nécessité de prévoir un atterrissage en douceur pour la fin des quotas laitiers, mais les 27 ne s'accordent pas sur la manière concrète d'atteindre cet objectif.
Enfin, la plupart souhaite un assouplissement de la conditionnalité des aides.