Passer la surface cultivée en mode biologique de 4 % aujourd'hui à 20 % en 2020, comme le prévoit le Grenelle de l'environnement, est-il un objectif des candidats à l'élection présidentielle ? La Fédération nationale des producteurs bio (Fnab), Terre de Liens et Bio Consomm'acteurs ont interrogé cinq représentants des candidats, lors d'un colloque intitulé « Osons la bio » organisé le 24 novembre 2011.
Selon un communiqué de la Fnab, si tous ont reconnu l'importance et la qualité du mode de production biologique, des divergences existeraient sur les conditions et moyens du changement.
Stéphane Le Foll (PS) aurait alerté sur les conséquences de la crise européenne sur le budget de la Pac qui risque de remettre en cause les politiques agricoles. Il estime cependant que « l'agriculture biologique a un avenir qui va se concrétiser à l'échelle européenne ».
Pour Laurent Levard, représentant de Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche), « le développement du bio est aujourd'hui incompatible avec les politiques européennes et internationales en vigueur. Il faut donc s'attaquer aux traités pour résoudre les problèmes d'une meilleure rémunération du travail agricole et de la valorisation de la production ».
Toujours selon le communiqué de la Fnab, « Antoine Herth (UMP) et Laurent Levard (FG) pensent qu'il faut un vrai débat sur les “circuits courts” dès lors qu'on touche à l'enjeu de la commande publique et des règles européennes sur le droit de concurrence. Marc Fesneau (Modem) voit dans la recherche, la formation des jeunes et la sensibilisation des agriculteurs les principaux leviers du changement ».
La Fnab a exposé vingt propositions pour développer la bio et s'est réjouie que le Sénat ait adopté deux de ces mesures, dans le cadre du projet de loi de finances (augmentation de la TVA sur les pesticides et suppression de la niche fiscale accordée aux agrocarburants).
JE N AI PAS D APRIORI SUR LE BIO
vendredi 25 novembre 2011 - 20h25
Toutefois, il faudra bien remettre les pendules à l'heure...on n'a rien à copier sur les allemands, ni les Hollandais, ni les autres; toutefois, il va bien falloir entrer dans les détails de la production, de la qualité des produits, des couts de revient main d'oeuvre inclues et des effets objectivement nuisibles... Malheureusement, la terre et son enveloppe climatique nous est prêtée avec ses limites et ses atouts. La vie est belle mais les Hommes, les Animaux et les Plantes sont moins beaux lorsqu'ils sont "malades". les espéces sont interdépendantes et s'agressent entre elles...Comment ne pas y remédier puisque cette terre et ce qu'elle comporte, que nous essayons de domestiquer et de maîtriser par la sélection, par les pansements sur toutes ces plaies qui agressent les espéces...Les pays en voie de développement sont probablement plus "bio" que nous le sommes...Ils ne peuvent être nos exemples ??? Ceux qui se réclament du bio sont-ils cohérents jusqu'au bout ??? Nous devrions pas polluer, alors réduisons nos sorties, retournons vers nos Brabants, vers nos magnifiques chevaux :Percherons, nos Ardennais et nos Bretons. Reprenons nos vélos, condamnons nos villes qui sont de véritables source de pollutions,de déséquilibre, de mileux portant atteinte à notre santé...Non pas des retour en arriére mais une marche en avant que nous devons tous assumer si notre contexte est "anti bio"...