La Confédération paysanne, jeudi dans un communiqué, a demandé «l’arrêt du soutien aux filières industrielles de production d’agrocarburants ainsi que sur ce qu’il est raisonnablement permis d’espérer des agrocarburants de seconde génération».
Le syndicat estime ainsi que l’Etat et les parlementaires «doivent résister aux pressions des lobbies agro-industriels», au sujet de la réduction de la défiscalisation. Le Sénat a voté il y a quelques jours une réduction de 33,30 à 27 euros par hectolitre de l'exonération de la taxe intérieure sur la consommation (TIC) appliquée au bioéthanol.
Selon la Confédération paysanne, «les nouvelles unités de production d’éthanol doivent leur existence à l’étude Ademe-Direm 2002. Or, cette étude a été volontairement truquée par les éthanoliers».
Concernant les biocarburants de seconde génération, le syndicat affirme que «ces filières sont loin d’être au point, ni même en voie de l’être» et que «rien n’indique que ces filières présenteront des bilans plus intéressants que les filières actuelles».
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