«Les prix d’achat des céréales nécessaires à la production de bioéthanol ne doivent devenir pénalisants ni pour les exploitants, ni en sens inverse, pour les usines», ont expliqué jeudi les syndicats majoritaires de producteurs de blé (AGPB), de maïs (AGPM) et Coop de France. C'est dans ce but que les syndicats mènent une réflexion interprofessionnelle «visant à contenir l’évolution de ces prix d’achat à la baisse comme à la hausse par rapport à celle des prix de marché.»
L'AGPB, l'AGPM et Coop de France métier du grain répondent ainsi aux critiques sur la viabilité des usines de bioéthanol et sur la valorisation de ces débouchés pour les producteurs.
Les trois organisations professionnelles maintiennent que le bioethanol est un «choix stratégique qui s’avère d’autant plus opportun "a posteriori" que les mécanismes de régulation des marchés céréaliers seront très substantiellement démantelés en 2010».