Lors de la conférence de presse annuelle, Georges Haushalter, président de l’interprofession bordelaise (CIVB), a annoncé une légère hausse de la commercialisation des vins bordelais en 2010. Elle s’établit à 5,06 millions d’hectolitres, pour un montant de 3,36 milliards d’euros, toutes appellations de la Gironde confondues.
Cela représente une stabilité en termes de valeur par rapport à 2009, mais aussi une reprise des volumes de 2 %. Ces derniers ont été écoulés à 68 % en France, et à 32 % à l’exportation. Sur le marché intérieur, 44 % ont été vendus en grandes et moyennes surfaces (GMS), 13 % en hard-discount et 43 % dans les épiceries, chez les cavistes, dans les restaurants, sur les marchés et via la vente par correspondance.
En GMS, Bordeaux a écoulé 1,49 million d’hectolitre, pour un chiffre d’affaires de 896 millions d’euros, ce qui représente une hausse en valeur de 3 % par rapport à 2009. Les vins rouges sont majoritaires sur les linéaires : ils représentent 86 % des volumes de Bordeaux en GMS, contre 7 % pour les blancs secs et liquoreux et 7 % pour les rosés.
À l’exportation, l’Union européenne (51 %) joue à part quasi égale avec les pays tiers (49 %). L’Allemagne reste la première destination en volume, suivie par la Chine. En valeur, c’est en revanche Hong-Kong et le Royaume-Uni qui détiennent respectivement la première et la deuxième place.