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Caprins

Poitou-Charentes en manque d’installations

Publié le lundi 19 novembre 2007 - 17h34

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Cette année, les importations de lait de chèvre représentent 30% de la production nationale. Et sur les six premiers mois de l’année, la progression de ces importations atteint le chiffre record de 56%.

Parallèlement, la région Poitou-Charentes, leader de la filière caprine nationale, enregistre toujours moins d’installations.

«Le principal frein», commente Frantz Jénot, animateur de la Fresyca (Fédération des syndicats caprins), «c’est le niveau d’investissement. La chèvre est entrée dans un club élitiste. Le système caprin est devenu très technique, très productiviste, ce qui nécessite d’énormes capitaux».

Concrètement, cela se traduit par une moyenne d’âge plus élevée à l’installation que dans les autres productions. «Ce sont souvent des gens qui ont déjà une structure et une assise financière.» Et les projets portent sur des tailles d’atelier de 500-600 chèvres, quand la taille moyenne est inférieure à 300.

Pourtant, dans d’autres régions, et notamment l’Aveyron, les ateliers caprins se créent plus facilement. Ce qui fait craindre au Poitou-Charentes de perdre sa position de leader.

En fait, le problème est récent. «Jusqu’en 2000, la filière caprine était attractive», souligne Eric Ferré, de l’Adasea des Deux-Sèvres. «Elle avait des atouts, parmi lesquels une forte demande des organismes de collecte». L’engouement était tel que, dans les Deux-Sèvres, une installation sur quatre concernait les chèvres. «Puis ça s’est arrêté du jour au lendemain.»

A partir de 2000, les autorisations de collecte ont été attribuées au compte-goutte. Un phénomène renforcé par le plus faible nombre des départs à la retraite. Aujourd’hui, les cessations ont recommencé… mais ne trouvent pas nécessairement de repreneurs. C’est là le paradoxe: la filière a des volumes à distribuer, des ateliers à reprendre. Mais pas de candidats à l’installation.

La profession prend conscience du problème. Il y a quelques jours, elle organisait à Lezay une journée à l’intention des élèves de l’enseignement agricole. Organisée chez un producteur de lait de vache qui reprend l’atelier caprin d’un voisin, elle avait pour objectif de montrer qu’on peut s’installer dans différentes conditions et à tout âge.

M.G.


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