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Center Parcs de Roybon

Les opposants occupent une maison forestière

Publié le lundi 01 décembre 2014 - 14h22

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Des opposants au projet de Center Parcs de Roybon (Isère) occupent une maison forestière à proximité du chantier de défrichement depuis dimanche soir, ont-ils annoncé dans un communiqué.

 

Membres du collectif Zad (Zone à défendre) Roybon, ces opposants participaient à la manifestation qui a rassemblé entre 600 et 1.000 personnes dimanche dans la forêt de Chambaran. « Notre promenade s'est achevée à la maison forestière de la Marquise, propriété abandonnée de l'ONF (Office national des forêts, ndlr) que nous occupons massivement [...] jusqu'à l'abandon définitif du projet de Center Parcs », écrivent-ils. La gendarmerie a confirmé à l'AFP cette occupation illégale.

 

La maison forestière de la Marquise, située à 5 km du village de Roybon, est en cours de vente par l'ONF. Elle ne se situe pas sur le terrain de Pierre & Vacances-Center Parcs, destiné à abriter le village de vacances. « Cette maison nous servira de base arrière pour organiser notre lutte pour une forêt sans Center Parcs », écrivent les « zadistes ». « Pierre, les vacances sont finies ! », concluent-ils.

 

 

Avis défavorable

 

Le Center Parcs de Roybon, qui a déjà entraîné la destruction de plus de 30 hectares de forêt, doit accueillir un millier de cottages, des commerces et des restaurants autour de l'« Aquamundo », une bulle transparente maintenue à 29°C, avec piscine, jacuzzi, etc. Le projet prévoit 697 créations d'emploi et d'importantes retombées fiscales pour les collectivités locales. La construction des résidences doit commencer à l'automne 2015. S'il voit le jour, à la fin de 2017, le Center Parcs de Roybon sera le sixième de France et le vingt-cinquième en Europe.

 

Le tribunal administratif de Grenoble doit examiner le 12 décembre 2014 plusieurs recours d'associations demandant la suspension des travaux de défrichement. La commission d'enquête publique au titre de la loi sur l'eau a rendu à l'unanimité un « avis défavorable » au projet, pointant notamment un impact sur les zones humides évalué « a minima » entre 110 et 120 hectares.

 


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