En septembre dernier, le groupe français Limagrain, en partenariat avec l'allemand KWS, au sein de la joint-venture Genective, a vu sa première variété de maïs OGM résistante au glyphosate autorisée aux Etats-Unis. Une annonce faite par le président de la coopérative, Jean-Yves Foucault, lors d'une conférence de presse de présentation des résultats du groupe, le 15 novembre 2013.
Cette autorisation vient couronner la stratégie d'implantation de l'entreprise sur le marché américain, dont « les OGM représentent 95 % du marché des semences de maïs », a souligné Daniel Chéron, directeur général de Limagrain.
Selon lui, « les semences OGM représentent 50 % de la valeur du marché mondial des semences ». Ce marché est notamment tiré par les semences de maïs dont les surfaces progressent fortement au Brésil, mais aussi en Ukraine, en Russie ou en Chine.
Avec un budget de recherche de 188 millions d'euros, le groupe Limagrain indique en consacrer 10 % à la recherche sur les OGM, en partenariat avec KWS, principalement sur le maïs, mais aussi sur le blé. Si la recherche en laboratoire sur les OGM est réalisée en France, les essais au champ sont faits aux Etats-Unis.
Parmi les nouvelles voies de recherche engagées pour les OGM par Limagrain, outre les résistances aux herbicides ou aux insectes, l'efficience de l'absorption de l'azote ou la tolérance au stress hydrique sont explorées.