Durant les deux premières décades de mars, les températures moyennes sont supérieures aux normales saisonnières sur les trois quarts du territoire, et plus particulièrement des départements de l’Ardèche à l’Hérault, selon le ministère de l'Agriculture dans une note parue vendredi.
La température moyenne de la France métropolitaine est de huit degrés durant le mois de mars, et se situe dans la normale.
Globalement, les précipitations du mois de mars sont en déficit de 28% par rapport au niveau normal. Entre le 1er et le 20 mars, le déficit de précipitations se situe sur un large axe central Nord-Sud, avec des zones particulièrement concernées situées sur le Massif central et sur la côte languedocienne. A l’inverse, l’Alsace atteint un niveau de précipitations deux fois et demi supérieur aux normales.
Depuis septembre 2008, les précipitations cumulées sont inférieures à la normale sur la majeure partie du territoire, avec un déficit important localisé au centre et au nord-est du pays.
Les secteurs excédentaires se concentrent essentiellement sur les régions du Sud-Est, y compris la Corse.
Avec le manque d’eau du mois de mars, les territoires en déficit de réserves utiles des sols en eau deviennent majoritaires sur la métropole. Les déficits les plus marqués se situent dans une zone allant des Charentes jusqu’à Montauban, des départements de l’Hérault à la Drôme, et autour d’un axe Mâcon-Paris-Charleville-Mézières. Seuls, l’Alsace et le bassin du Puy conservent encore des réserves d’eau bien supérieures à la normale.