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Crise de la salade 

Dominique Bussereau renonce à appliquer le coefficient multiplicateur

Publié le vendredi 02 mars 2007 - 19h08

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Prenant acte de « l’engagement des présidents des familles professionnelles constituant l’interprofession » à « réduire volontairement leurs marges et en assurer une véritable transparence afin de rémunérer correctement les producteurs », le ministre de l’Agriculture a renoncé à appliquer le coefficient multiplicateur dans le cadre de la crise qui secoue le secteur de la salade depuis près de deux mois, a fait savoir le ministère par le biais d’un communiqué le 2 mars.

Dominique Bussereau annonce qu’il restera « particulièrement attentif dans les jours qui viennent à la concrétisation des actions volontaires des entreprises ».

Cette décision intervient alors que la grande distribution et Interfel avaient vivement réagi aux propos du ministre, qui avait menacé le 22 février d’appliquer le coefficient multiplicateur destiné à limiter les marges de l’aval. Elle risque de ne pas être du goût de la Coordination rurale et du Modef, qui appellent tous deux à mettre en application ce dispositif.

Pour le Modef, « l’argument avancé par l’interprofession pour justifier la non application du coefficient multiplicateur, à savoir que ce dernier serait plus efficace comme arme de dissuasion dans les négociations commerciales avec la grande distribution que comme instrument effectif, a largement démontré son inefficacité ». « Ne pas modifier les règles du jeu et privilégier la grande distribution en lui laissant les mains libres est suicidaire », estime le syndicat en affirmant que « 20% des producteurs de fruits et légumes ont déjà disparu depuis cinq ans » en France.

La Coordination rurale reconnaît quant à elle qu’une application à ce stade du coefficient multiplicateur « ne permettrait pas au producteur d’en tirer un grand bénéfice pour sa trésorerie » compte tenu de l’avancée de la campagne, mais juge « qu’on aurait pu utiliser cet outil depuis longtemps ». « On trouve toujours une bonne raison de ne pas le mettre en place, mais tant qu’on ne l’a pas appliqué, on ne pourra pas en mesurer les avantages et les inconvénients », a fait savoir le syndicat.

G.O.


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