La CFA (Confédération française de l'aviculture) a réagi mardi à un communiqué diffusé vendredi par le Sifco (syndicat des équarrisseurs) et qui demande au ministère de l'Agriculture la nomination d'un médiateur pour assurer le démarrage de l’ATM avicole «dans les meilleurs délais».
Le nouveau marché public de l’équarrissage prévoit une contribution des éleveurs de volailles dont la perception devait être facilitée par la création d’une association ATM avicole.
Dans son communiqué, le Sifco déplore «le retard pris dans la mise en place» de cette ATM avicole et demande au ministère de l’Agriculture «la nomination d’un nouveau médiateur pour assurer le démarrage effectif de l’ATM avicole dans les meilleurs délais, mettant un terme à un retard de paiement de plus de six mois».
De son côté, la CFA «regrette vivement un tel communiqué qui jette un doute inutile sur les efforts déployés ces derniers mois par la filière avicole pour mettre en place l’ATM avicole».
Les organisations de la filière des volailles de chair ont «constitué une ATM avicole au cours du second trimestre de 2007 et la réflexion a été engagée avec l’ensemble des filières avicoles (œufs, lapins, palmipèdes gras) pour avoir une demande commune à l’ensemble de l’aviculture», explique la CFA.
Elle précise que le 24 juillet cet accord a été confirmé et les taux des contributions des éleveurs de volailles de chair fixés. «Il a été également confirmé que le système de l’ATM prendrait bien effet au 1er janvier 2007», indique la CFA.
«Comment le Sifco peut-il dire qu’il ne garantit pas à ses membres le paiement des contributions des éleveurs par le biais de l’ATM avicole?», s'insurge donc la CFA, expliquant que la concrétisation d’une organisation «aussi complexe qu’une ATM avicole» prend du temps.
«La filière met tout en œuvre pour assurer sa mise en place opérationnelle le plus rapidement possible», ajoute la Confédération française de l'aviculture.