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FCO

Les opérateurs à l'assaut des services vétérinaires, et bientôt des préfectures

Publié le mercredi 15 octobre 2008 - 17h26

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Des représentants de la Fédération française des commerçants en bestiaux (FFCB) accompagnés de membres de Coop de France se sont rendus lundi et mardi dans plusieurs directions départementales des services vétérinaires (Lot, Aveyron, Rhône-Alpes) afin de demander des certificats d'exportation pour des animaux de moins de quatre-vingt-dix jours (veaux de 8 jours). Les opérateurs, accompagnés d'huissiers, ont ainsi pu faire constater que les services de l'Etat ne leur délivraient pas les certificats demandés.

«Les Allemands arrivent à exporter des veaux depuis une zone réglementée à cause du sérotype 8 de la FCO vers la Catalogne, en Espagne, relate Jean-Claude Crassat, le président de la commission d'import-export de la FFCB. Mais pas nous! Pourtant, la réglementation communautaire autorise l'exportation d'animaux entre les zones réglementées de même statut sans prise de sang ni vaccination. Nous en avons marre de regarder les camions allemands passer sur le bord de la route.»

Les opérateurs reprochent à l'Administration de les empêcher d'exporter depuis les zones réglementées françaises, notamment celles pour les sérotypes 1 et 8, vers la Catalogne, elle aussi réglementée à cause de ces deux sérotypes. «La Catalogne représente 80% de nos exportations, note Jean-Claude Crassat. L'enjeu est important pour nos entreprises. La DG Sanco (Direction générale de la santé à Bruxelles, ndlr) nous a pourtant assurés par courrier que de tels échanges sont possibles.»

Le représentant des négociants en a marre d'attendre. Il ne veut pas entendre parler des négociations bilatérales en cours entre la France, L'Italie et l'Espagne. Il considère que de tels accords doivent permettre d'obtenir un plus par rapport à la réglementation communautaire. «Ce n'est pas le cas. Là, il s'agit d'obtenir moins», s'insurge le professionnel, qui n'exclut pas de traîner l'Etat et ses services devant la justice pour avoir refusé les certificats d'exportation.

En fin de semaine, les opérateurs orienteront leurs actions vers les préfectures d'Auch (Gers) et de Rodez (Aveyron). «Dans le calme, nous apporterons aux préfets des petits veaux avec de la paille, des barrières et un sac de poudre de lait, poursuit-il. Ce sont des animaux qui aujourd'hui ont perdu leur valeur commerciale du fait de l'impossibilité d'exporter vers l'Espagne.»

Consultez notre dossier :

FCO : le virus se propage, la réglementation s'adapte

E.R.


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