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FCO, prix du lait

La pression monte dans le Cantal

Publié le mardi 28 octobre 2008 - 16h13

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La pression est montée d’un cran la semaine dernière dans le département du Cantal où les éleveurs se sentent véritablement pris à la gorge en cette fin d’automne. «Les flux commerciaux sont interrompus à cause du sérotype 1 de la FCO au plus fort de la saison de commercialisation des broutards et des animaux d’élevage. Dans les mesures d’urgence que nous demandons haut et fort figurent un assouplissement des règles relatives à la FCO et des aides au maintien forcé des animaux sur les exploitations», souligne Patrick Escure, président de la FDSEA du Cantal.

Les éleveurs ont manifesté leurs inquiétudes sur le foirail de Mauriac le lundi et diverses actions cantonales se sont échelonnées toute la semaine devant les sous-préfectures, les banques et la MSA.

Les éleveurs laitiers ne sont pas épargnés de leur côté par une conjoncture des plus difficiles. «Une baisse du prix du lait est annoncée au niveau national. Les entreprises ont beau jeu de se cacher derrière lorsque nous les interpellons, souligne un éleveur en colère.

Des délégations se sont rendues sur les sites de 3A à Saint-Mamet et de Lactalis à Riom-ès-Montagnes. Les explications ont été houleuses chez Sicolait qui a déjà baissé les paies du lait de 4,5%.

L’engagement des producteurs dans le nouveau cahier des charges de l’AOC Cantal à compter du 1er janvier prochain apporte son lot de négociations. «Si nous n’obtenons pas une plus-value de 70 €/1.000 l pour un lait différencié AOC, nous inciterons nos producteurs à ne pas s’engager, avertit la FDSEA. Cela fait trop longtemps que les producteurs de lait sont pris pour des ânes dans ce département.»

Des délégations ont rencontré la semaine dernière des directeurs de GMS au sujet du prix du fromage AOC Cantal – un des plus bas des AOC fromagères françaises. «Nous pouvons monter les prix mais au final, ce sont les consommateurs qui décident». La boucle est bouclée! Il reste à fédérer une filière lourde de 19.000 tonnes de production annuelle.

Déception au Congrès de l’Anem

Michel Barnier n’est pas venu au vingt-quatrième congrès de l’Association des élus de la Montagne (Anem) les 23 et 24 octobre à Saint-Flour, où il était pourtant attendu de pied ferme. Son message transmis par vidéoprojection n’a pas convaincu alors que dans l’attente de réponses concrètes du ministre, une soixantaine d’éleveurs bloquait la sous-préfecture de Mauriac durant trente heures.

M.R.


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