Les experts vétérinaires de l'UE ont décidé mardi d'assouplir un peu plus les restrictions pesant encore sur la Grande-Bretagne en matière d'exportation et de mouvement du bétail à la suite de l'apparition dans le pays de cas de fièvre aphteuse aux mois d'août et de septembre.
Ils ont justifié leur décision par l'amélioration de la situation sanitaire, aucun nouveau cas n'ayant été signalé en Grande-Bretagne depuis la mi-septembre, a indiqué la Commission européenne dans un communiqué.
Le pays va dorénavant être divisé en trois zones. Celle située dans le Sud-Est, entourant directement les élevages où les cas de fièvre aphteuse sont apparus, continuera à être considérée comme étant à «haut risque».
Les exportations de ruminants ou des produits qui leur sont associés seront toujours interdites et les restrictions sur les déplacements du bétail resteront en place.
Une deuxième zone «tampon», considérée comme étant à «risque modéré», entourera la première. La viande fraîche de bovin et de mouton pourra être exportée, à de strictes conditions. Les restrictions de déplacement du bétail suspect ou des produits non traités restent en vigueur.
Tout le reste du pays est désormais considéré comme étant «à faible risque». Les restrictions de mouvement disparaissent et les exportations sont autorisées, sauf «par mesure de précaution» pour celles d'animaux vivants, d'embryons et de sperme congelé de bovins.
Depuis le retour de la maladie sur le sol britannique au début d'août, le virus hautement contagieux de la fièvre aphteuse a été détecté dans huit élevages du Surrey. Plus de 1.800 animaux ont été abattus.