accueil  Accueil / Actualités / Filière de la viande : les abattoirs AIM de nouveau en difficulté

Filière de la viande

Les abattoirs AIM de nouveau en difficulté

Publié le lundi 18 mai 2015 - 17h58

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Les abattoirs bas-normands AIM, sauvés de la liquidation à la fin de mars 2015, font à nouveau face à des difficultés de trésorerie, alors que l'État n'a pas encore versé les 2,5 millions d'euros de prêt promis.

 

« L'Etat n'a toujours pas versé le prêt de 2,5 millions d'euros qu'il avait annoncé. Ce retournement plonge l'entreprise », qui emploie 222 salariés dans la Manche, « dans des difficultés de trésorerie que les efforts des collectivités ne pourront seuls réduire », s'indignent les élus EELV du conseil régional de la Basse-Normandie dans un communiqué.

 

« Tout ceci est lamentable, absolument révoltant », a ajouté le vice-président de la Région, François Dufour (EELV), accusant l'État de « multiplier les prétextes pour ne pas avancer ».

 

Interrogé par l'AFP, le président de la Région, Laurent Beauvais (PS), a fait savoir via son service de presse qu'il avait évoqué vendredi avec le ministre de l'économie, Emmanuel Macron, ce « pic de besoin de trésorerie » alors que « AIM a retrouvé des clients et que les commandes rentrent ». Selon lui, « l'État est donc en train d'étudier des solutions pour qu'une partie des 2,5 millions soient versés le plus rapidement possible ».

 

 

Cessation de paiement imminente

 

« Ça fait des semaines qu'on nous dit que l'argent arrive. Mais on n'a pas de date. L'urgence est là. L'activité augmente mais, si on n'arrive plus à livrer nos clients, faute de trésorerie dû au manque d'engagement de l'État, on pourrait très bien se retrouver en cessation de paiement d'ici à la fin de la semaine », affirme à l'AFP Sébastien Lafon, président de SAS société nouvelle AIM Group, basée à Saint-Cécile, née le 8 avril.

 

Le tribunal de commerce de Coutances a validé le 31 mars deux projets de reprises partielles de la société AIM, ce qui a permis de sauver 276 de ses 590 emplois en France. L'un, qui émanait des salariés menés notamment par leur délégué CFE-CGC, M. Lafon, a permis de reprendre plus de 200 de ses 357 salariés de Sainte-Cécile.

 

Pour l'heure, la SAS a un capital de 1.000 euros dont 640 de M. Lafon et 340 d'une société d'économie mixte (SEM) regroupant le département et la Région. D'ici à la fin de mai, les salariés doivent monter au capital à hauteur de 500.000 euros et la SEM à 330.000 euros.

 

L'autre offre concernait le site d'Antrain (Ille-et-Vilaine) : le groupe breton Chapin-Monfort a racheté le site et repris 70 des 179 salariés.

 


Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK