Tant que les pouvoirs publics ne tiendront pas leurs engagements sur les préalables relatifs à la simplification administrative, la FDSEA du Finistère appelle « l'ensemble des paysans, et des prestataires de services, à ne pas envoyer les déclarations des flux d'azote, et ce quelles que soient les dates butoirs mentionnées par l'Administration », indique le syndicat mardi dans un communiqué.
« Non satisfaite de la lourdeur administrative qui freine toujours plus la profession agricole, l'Administration a en effet transmis au début de septembre une déclaration supplémentaire à remplir par les paysans. Les flux d'azote visés par ladite déclaration sont pourtant déjà bien encadrés par de multiples documents administratifs à l'origine d'une pression de contrôles insupportable sur les exploitations : plans d'épandage, plan de fumure prévisionnel, cahier de fertilisation, etc. Trop, c'est trop ! Surtout que cette déclaration des flux d'azote n'a aucun intérêt agronomique ou environnemental », explique le syndicat.
La FDSEA du Finistère « s'est toujours fortement opposée à cette déclaration et encore plus à son extension à tous les paysans de Bretagne. Il est en effet inenvisageable pour la profession de céder à des obligations administratives supplémentaires. La FDSEA exige une simplification des dispositifs ».