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Formation des prix

Peu de lien entre prix agricoles et prix alimentaires (rapport du gouvernement)

Publié le mardi 16 décembre 2008 - 18h13

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© Watier

Le secrétaire d'Etat à la Prospective, Eric Besson, a présenté mardi son rapport sur «la formation des prix alimentaires», réalisé à la demande de Michel Barnier.

«Les prix agricoles ont un faible impact sur les prix alimentaires», a résumé Michel Barnier. L'étude décortique la formation des prix de neuf produits (fruits et légumes, lait, porc et pâtes). Selon le rapport, les prix français à la consommation ont rejoint les prix allemands (et se situent dans la moyenne de l'UE à 27), mais restent supérieurs aux prix espagnols et néerlandais.

Il ressort que pour les produits stockables ou transformés étudiés (pomme, lait UHT, pâtes, jambon), les prix agricoles et les prix alimentaires ne sont pas fortement corrélés. Le rôle des intermédiaires (industriels, distributeurs) est alors prédominant.

Pour le cas des pâtes, la hausse des prix agricoles en 2007-2008 s'est surtout traduit par un effort accru des industriels qui ont diminué leurs marges. Dans le cas du jambon, le prix du porc au producteur ne représente même pas la marge prise par le distributeur. Mais il apparaît que moins il y a d'intermédiaires, plus les prix sont bas. En revanche, pour les produits périssables, comme la tomate, la corrélation est forte, toute variation de prix à la production étant répercutée au consommateur. Quant à savoir qui conserve la marge, la situation est différente selon les produits.

«Les producteurs n'ont rien à craindre de cette transparence», a rappelé le ministre, expliquant que l'Observatoire des prix et des marges allait suivre ces indicateurs régulièrement. Le comité de pilotage, composé de représentants d'agriculteurs, industriels et distributeurs, fera un travail de terrain, a insisté le ministre.

Ce rapport devait mettre fin à des débats polémiques sur les prix et les marges.

Pour abaisser le niveau des prix, le développement du hard-discount est une voie possible, à l'exemple de l'Allemagne, selon Eric Besson. La clé est la concurrence entre distributeurs au niveau des zones de chalandise, mais à condition que la concurrence ne se fasse pas au détriment des producteurs et des consommateurs.

A télécharger:

S.B.


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