La Coordination rurale et l’Uniphor, « s’opposent à la cotisation prélevée par l’interprofession Val’hor (interprofession de la filière de l’horticulture d’ornement) et se font ainsi le relais des demandes répétées de la part des professionnels pour la contester », ont-elles souligné vendredi dans un communiqué. L'Uniphor (Union nationale des intérêts professionnels horticoles) a été créée en 1983 « en contestation » de l'ancienne interprofession horticole, le CNIH.
«Val’hor a vu le jour dans l’opacité la plus complète, créée par des décideurs minoritairement représentatifs. Sans aucune concertation préalable avec les professionnels, elle décide de taxer l’ensemble des acteurs de la filière. Quant à l’utilisation des fonds, les textes fondateurs de Val’hor précisent que cette question ne regarde qu’un nombre infime de personnes », affirment la Coordination rurale et Uniphor. Elles « exigent la transparence, seule garante de la bonne utilisation de ces fonds ».
« Pour qu’une interprofession représente les professionnels et puisse légitimement prendre des décisions quant à leur avenir, elle doit être constituée et gérée par l’ensemble des représentants de la filière », ajoutent-elles.
« Alors que Val’hor pourrait être un outil efficace, elle restera cantonnée à un rôle de pourvoyeur de fonds dont le bénéfice constitue le privilège de quelques initiés. Absence de dialogue, fait accompli, taxe, gestion cadenassée, contrôles inexistants, ingérence dans les modes de recouvrement sont les causes certaines de l’absence de confiance des professionnels en Val’hor », poursuivent les deux organisations.