Stéphane Le Foll s'est rendu dans le Var vendredi pour « exprimer son soutien à l'agriculture et aux agriculteurs qui ont été durement affectés par les récentes inondations », indique un communiqué du ministère de l'Agriculture.
Le ministre a annoncé les mesures suivantes :
- mobilisation du Fonds national de gestion des risques agricoles pour indemniser les pertes de récolte et les pertes de fonds, après présentation des dossiers lors du Conseil national des risques en agriculture du 19 mars prochain.
- mise en oeuvre d'une procédure de prise en charge de tout ou partie des cotisations à la MSA pour les exploitations les plus touchées, sur la base d'un examen individuel de la situation des exploitations les plus en difficulté.
- Stéphane Le Foll s'est engagé à saisir le ministre du Budget pour demander un dégrèvement de la taxe sur le foncier non bâti pour les parcelles touchées par les intempéries.
S'agissant plus spécifiquement du secteur horticole, le ministre de l'Agriculture a indiqué « être parfaitement conscient de la situation du secteur qui subit depuis un an une crise liée aux conditions climatiques de 2013 et entendre les craintes des professionnels sur l'impact de la hausse de la TVA sur la commercialisation de leurs produits ».
Afin de soutenir cette filière, Stéphane Le Foll a rappelé la nécessité de « poursuivre une politique active d'investissements dans le cadre du plan de modernisation de l'agriculture, via des aides nationales qui pourront être complétées par des crédits communautaires (FEADER) et régionaux ».
Il s'est dit également particulièrement attentif à la mise en place d'une stratégie pour l'ensemble de la filière, et a proposé à la profession de mettre en avant la production horticole française à l'instar de ce qui se met en place dans d'autres filières et en particulier les filières d'élevage.
Il a indiqué « les Fleurs de France méritent d'être valorisées auprès des consommateurs français. Les professionnels doivent s'organiser pour inverser la tendance actuelle qui nous conduit à importer 85 % des produits horticoles consommés en France. Je vais donc demander à FranceAgriMer d'ouvrir un chantier pour la mise en place de “Fleurs de France”, avec un cahier des charges précis, comme ce qui se fait pour les viandes de France ».