Alors que la situation revenait progressivement à la normale mardi dans les zones inondées samedi et dimanche dans le Var, les autorités commençaient à procéder à l'évaluation des dégâts.
Parmi les professionnels qui ont subi des dommages, on comptait notamment des campings, des métiers de l'industrie hôtelière et des agriculteurs.
La chambre d'agriculture du département a réactivé sa « cellule de crise ». « On pense qu'a priori, l'horticulture est la filière la plus durement touchée », expliquait, prudente, une porte-parole de la chambre.
La plaine agricole (de Hyères) a été particulièrement touchée, a indiqué le maire de Hyères, Jacques Politi, qui indique avoir fait une demande de calamité agricole.
Stéphane Morféa, président de la FDSEA Maures-Esterel et maraîcher dans le Val d'Argens, déplorait, fataliste, cette nouvelle inondation après celles de 2010 et 2011, qui ont durement touché cette zone. « Plus que les dégâts, c'est l'incertitude », regrette-t-il. « En 2010, on nous a dit que c'était exceptionnel, en 2011 aussi. Que vont-ils nous dire en 2014 ? Quand les exceptions se succèdent, ce n'en sont plus », a-t-il poursuivi.
CURIEUX...
mardi 21 janvier 2014 - 20h11
Il faudra peut être se poser de sérieuses questions...personne ne veut y réfléchir car çà dérange tout le monde et particulièrement notre diabolique société de consommation... curieux d'avoir des pluviométries instantanées aussi élevées... Le climat se réchauffe, tout le monde commence à le dire mais personne ne fait rien... surtout pas changer nos stupides habitudes...Consommons, bouffons, festoyons, les fous qui suivront verront bien.. c'est comme de la dette publique; il y aura bien un jour des cons pour payer ou bien on falsifiera ou on camouflera la dure réalité...les phénomènes hydro-thermique atmosphérique ne peut apporter que de l'eau en plus...De plus, si le niveau de l'eau mont de 0.8 à 1 mètre, les varois n'ont pas fini d'avoir les pieds et tout le reste dans l'eau