L'enregistrement des interventions culturales se fait de plus en plus fréquemment sur un support numérique, selon un sondage réalisé par BVA et paru dans Agrodistribution de novembre.
Si 77% des exploitants enregistrent encore leurs pratiques sur papier, la part du support informatique augmente par rapport à l'an passé (33%, soit une hausse de 7% par rapport à 2008).
Plus la taille des exploitations augmente, plus les producteurs utilisent l'informatique pour enregistrer leurs interventions.
Ainsi, comme le révèle ce sondage, 24% des exploitations de 35 à 74 ha procèdent à un enregistrement numérique de leurs interventions (83% utilisent toujours le papier). Ce chiffre passe à 41% pour les exploitations de 75 à 149 ha (72% restent sur papier). Au-delà, 44% des exploitations enregistrent leurs interventions par informatique (contre 68% sur papier).
Le sondage souligne aussi que les plus jeunes producteurs (moins de 35 ans) enregistrent tous leurs pratiques culturales, là où de 2 à 4% des agriculteurs plus âgés indiquent ne pas faire leurs enregistrements.
En revanche, l'effet de l'âge des exploitants sur le support utilisé pour l'enregistrement des interventions culturales n'est pas si évident jusqu'à 54 ans, puisque dans ces populations les agriculteurs sont adeptes de l'informatique dans 35 à 38% des cas.