Près de la moitié des laiteries chinoises ont reçu l'ordre d'arrêter leur production après un audit de l'Administration chargée de la supervision, de l'inspection et de la quarantaine (AQSIQ), a rapporté samedi le porte-parole de cette institution, Li Yuanping.
Le secteur laitier chinois est entaché depuis 2008 par le scandale du lait contaminé à la mélamine. Afin de restaurer la confiance des consommateurs dans les produits laitiers, l'AQSIQ avait décidé d'inspecter l'ensemble des entreprises de la branche.
Seules 643 entreprises sur 1.176 au total ont vu leur licence renouvelée, tandis que 426 ont échoué aux critères de qualité fixés par l'audit et que 107 autres avaient déjà arrêté la production pour se mettre en conformité, a déclaré M. Li, dont les propos sont rapportés sur le site internet de l'AQSIQ.
Sur les 145 entreprises produisant du lait en poudre pour bébés, 114 ont vu leur licence renouvelée, a-t-il précisé.
L'AQSIQ va renforcer le contrôle des entreprises laitières, aussi bien celles qui ont passé l'audit avec succès que les autres, et « la production sans autorisation sera sévèrement punie », a souligné le porte-parole.
Les mesures prises par l'AQSIQ vont nettement au-delà des 20 % d'entreprises fermées envisagées par l'Association des producteurs laitiers de Chine, dans un article du China Daily publié lundi.
Le journal précisait que les fermetures concerneraient surtout des petits producteurs pesant au total environ 10 % du marché.