Le Contrôle laitier se modernise en développant de nouveaux modes d'acquisition des performances.
Un dispositif pour faciliter la récupération des données fournies par les compteurs électroniques des salles de traite ou les robots est en cours de mise en place. Les élevages non équipés de compteurs électroniques ne sont pas en reste. L'automatisation de la collecte et la transmission des données se fera par le biais de compteurs échantillonneurs portables.
«C'est un moyen d'éliminer les erreurs de saisie ou de transcription», explique Christophe Lecomte, le directeur adjoint France contrôle laitier (FLC) lors d'une conférence de presse mardi 4 novembre.
Ces systèmes sont simples d'utilisation. Ils ne demandent pas de savoir-faire particulier et vont alléger le contrôle lors de la traite. Ces nouveaux compteurs vont également fournir de nouvelles données telles que les courbes d'éjection du lait. Des informations qui pourront affiner la sélection des animaux.
En parallèle, FLC est impliqué dans plusieurs projets de recherche et de développement pilotés par l'Inra ou l'Institut de l'élevage comme l'identification de gènes intéressants dans les races bovines à faible effectif ou le génotypage sur les acides gras et les protéines du lait.
Un projet européen est aussi en cours. Les organismes de contrôle laitier (OCL) français, allemands, belges et luxembourgeois se sont regroupés afin d'élargir la gamme des analyses de lait réalisées en routine sur chaque vache. Parmi les critères retenus, notons les acides gras ou le rapport Oméga 6/Oméga 3.
Désormais, le contrôle de performances et le conseil sont des activités distinctes. En outre, «nous avons l'ambition de conforter la relation de conseil, indique Vincent Andrieu, le président de FLC. Nous souhaitons aider les éleveurs à ne pas subir toutes les contraintes administratives».
«Et nos conseillers généralistes seront hautement spécialistes», ajoute Serge Bazin, directeur de FLC. Le Contrôle laitier s'organise donc pour répondre à ces besoins en concluant des alliances avec d'autres organisations comme les chambres d'agriculture ou les CER (centre d'économie rurale).