Une délégation du Modef a été reçue mardi par les services de la présidence de la République et ceux du Premier ministre. Le président du syndicat, Xavier Compain, et le vice-président, Jean-Marc Dellac, «ont profité de ces entrevues pour développer la nécessité d’une Pac jusqu’à et après 2013», qui «rémunère le travail et garantisse la souveraineté alimentaire».
Le Modef défend notamment la préférence communautaire, la clause de sauvegarde et une répartition équitable des droits à produire et aides compensatoires.
Le syndicat entend «porter la voix des exploitants familiaux» au Grenelle de l’environnement et aux Assises de l’agriculture, organisés par le gouvernement. Il réitère son idée «d’un grenelle des prix agricoles».
«Les perspectives d’avenir pour les paysans ne dispensent en aucun cas de réponses immédiates sur les calamités», souligne également le Modef.
Au sujet de la réforme de l'OCM vin, il a réaffirmé que «les bulldozers dans les vignes n’étaient pas une politique viticole et que cette politique viticole ne peut que passer par un sommet de la viticulture».