« Dans un contexte d'érosion de la production française, le déficit de la balance commerciale de légumes frais s'est creusé régulièrement entre 2000 et 2013 », souligne le ministère de l'Agriculture dans une nouvelle publication Agreste.
« Les exportations ont progressé moins rapidement que les importations. Les exportations sont concentrées sur l'UE, principalement sur les pays du Nord mais aussi sur l'Espagne et l'Italie. Les importations proviennent majoritairement de l'UE mais une part grandissante des légumes frais provient désormais des pays tiers, principalement du Maroc. »
« Les fournisseurs hors UE ont connu une forte croissance de leurs apports entre 2000 et 2007 puis les volumes se sont quasi stabilisés. Au contraire, les importations de la France en provenance des pays de l'UE, stables avant 2007, tendent à s'accroître depuis. Seuls le chou-fleur et, dans une moindre mesure, l'endive ont réussi à conserver un solde excédentaire. »
« À l'opposé, les légumes pour lesquels les échanges sont déficitaires sont de plus en plus nombreux. La tomate présente le plus grand déficit, malgré des exportations élevées. Le melon et la courgette affichent l'un comme l'autre un solde déficitaire supérieur à 100.000 tonnes. »