«Les maraîchers doivent-ils mourir en silence?», s'interroge la Fédération nationale des producteurs de légumes (FNPL) dans un communiqué, en soulignant que «la météo actuelle n'est que le révélateur implacable de tous les dysfonctionnements auxquels les producteurs de légumes français doivent faire face».
La FNPL fait donc des propositions et attend que «entreprises, filière et pouvoirs publics réagissent et prennent leurs responsabilités». Concernant les relations avec la distribution, la FNPL demande que soit encouragée la consommation en valorisant l'origine France, appelle à la suppression des remises et rabais et à l'application dans les faits de l'interdiction du prix après vente.
Autre cheval de bataille mis en avant par la fédération: la baisse du coût du travail, au travers de la TVA sociale, et des mesures pour compenser la hausse du coût de l'énergie. La FNPL exige également une dotation pour aléas «à la hauteur des enjeux de la filière», avec un plafond porté à 3000 € par UTH salariée.