Un sondage BVA publié par Agrodistribution de novembre montre une légère amélioration globale de l’état de la trésorerie des viticulteurs par rapport à l’année dernière. Disons plutôt que la situation semble un peu moins pire.
Ainsi, 41% des viticulteurs interrogés estiment toujours que leur trésorerie s’est dégradée, mais ils étaient 55% dans ce cas en 2006. 46% pensent que leurs finances sont dans le même état que l’an passé (+11%) et 12% avouent même une amélioration (+5%). Néanmoins, ce sentiment n’est pas unanime puisqu'un viticulteur sur deux de la région Sud-Est parle de dégradation, même s’ils sont 16% de moins que l’an passé à être dans ce cas.
Ceux qui s’en sortent le mieux sont les plus gros producteurs. 16% des «25 ha de vigne ou plus» parlent d’amélioration de leur trésorerie (+7%), contre 13% des «10-24 ha» (+6%) et 10% des «1-9 ha» (+4%). De même, comme l’an passé, les surfaces moyennes sont celles qui voient le plus leurs finances se dégrader: 54% des «10-24 ha» (-6%), contre 38% des «1-9 ha» (-15%) et 36% des «25 ha ou plus» (-19%).
Par ailleurs, quand on demande à ceux qui observent une dégradation de leur trésorerie si leur fournisseur leur propose des facilités de paiement pour les achats d’intrants, la réponse est non à 52%, comme en 2006. Relatif statu quo donc dans les stratégies de distribution, avec des fournisseurs plus compatissants dans les Pays de la Loire (60% de réponses «oui») et dans le Sud-Ouest (54%) que dans le Sud-Est (44%) et l’Est (35%).